Parler de contraception
Pour une maman, même si ce n'est pas toujours évident, il est très important d'accepter que l'apprentissage de la sexualité fait partie de la vie de son enfant... et qu'il vaut mieux être capable d'aborder cette question avec sa progéniture, surtout à l'adolescence, lorsque, pour les filles, il sera temps de réfléchir à un mode de contraception. Oui, mais comment ?
Les erreurs à ne pas commettre
Pour commencer... sachez qu'en matière de sexualité, la réprobation, la dramatisation ou le jugement que vous pourrez porter sur votre adolescente la braqueront et la conduiront à fuir tout dialogue. Donc, quand on s'en sent capable, et l'ado disponible, on ouvre une discussion sur le sujet. On ne pose pas de questions directes qui risquent de la gêner, de provoquer des réactions de repli. En tête à tête, détendues toutes les deux, on commence par dire simplement à son ado, sans passion, que s'il ou elle décide d'avoir des relations sexuelles, vous avez envie que ce soit sans danger.
L'indispensable
Qu'à cet effet, vous avez acheté des préservatifs, disponibles dans un lieu où elle peut aller les prendre en cas de besoin (armoire à pharmacie, penderie). On peut aussi profiter d'un départ en vacances ou d'un week-end entre copines, pour lui proposer des préservatifs. Ou tout du moins, l'aviser que vous en avez mis à sa disposition si besoin. Puis, on aborde la question de la contraception orale. Pour les filles, elle reste le meilleur moyen de se protéger contre une grossesse non désirée. Le préservatif quant à lui, est indispensable contre les maladies sexuellement transmissibles. Donc, on commence à parler à sa fille de ce qu'est un gynécologue, on lui propose de prendre rv chez le sien ou de lui donner les coordonnées des structures où elle pourra parler de sexualité et se faire prescrire une méthode de contraception (CPEF, centre de planification ou d'éducation familiale, où les consultations et la prescription d'une contraception sont gratuites et anonymes pour les mineures). Le dialogue, la mise à disposition d'informations, l'orientation vers des personnes adéquates... sont les meilleures stratégies à adopter pour lui faire passer le message.
etre proche et complice avec son enfant ne veut pas dire qu'il ou qu'elle parlera de sa sexualité (mieux vaut prévenir que guérir).
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