La mort subite du nourrisson, qui frappe dans la première année de la vie et se trouve être la troisième cause de mortalité infantile dans cette tranche d’âge, constitue une des grandes craintes des tous jeunes parents. Et pour cause, le syndrome concerne 400 bébés par an, soit 1 sur 2000. Et bien l’anxiété liée à cette perte soudaine du nouveau-né sera peut-être bientôt de l’histoire ancienne.
Une étude de la faculté de médecine de l’université de Strasbourg vient de présenter ses conclusions : la mort subite du nourrisson serait due à l’activité exagérée du nerf vague, qui ralentirait la fonction cardiaque.
Il aura fallu du temps avant d’en arriver à une telle conclusion. Depuis une dizaine d’années, pédiatres, pharmacologues et biologiste moléculaires comparent les cœurs de bébés décédés de mort subite, à ceux de bébés morts d’une autre façon. Ce qui a pu, par ce biais, être mis en évidence est une augmentation importante des récepteurs spécifiques à la substance produite par le nerf vague (l’acétylcholine) chez les premiers.
Le nerf vague, c’est celui qui contrôle le fonctionnement du cœur et agit comme un frein cardiaque. S’il fonctionne de façon exagérée, il peut entrainer des ralentissements très – trop – importants du rythme cardiaque, pouvant aller jusqu’à provoquer des arrêts du cœur.
En attendant les avancées liées à cette étude, rappelons un conseil ayant déjà fait ses preuves (réduction de 50% du taux de décès par mort subite) : faire dormir bébé sur le dos !
Pour ceux que ca pourrait aider, je ne peux que vous recommander de passer par cet artiste, qui a su nous écouter et réaliser ce que l'on désirait : http://www.portraitpeinture.fr/
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