Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, de Katherine Pancol

Profile picture for user Redaction Femmezine
4 / 5 basé sur 19 votes
Katherine Pancol ecureuils

Après les crocodiles et les tortues, les écureuils de Katherine Pancol.

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi : voila le titre de la dernière aventure de Joséphine Cortes, l'héroïne attachante des Yeux jaunes des crocodiles et de La Valse lente des tortues. Le nouveau roman de Katherine Pancol, dernier tome de la trilogie, surfe sur la vague du roman sentimental. Suivant les traces de Marc Levy et de Guillaume Musso, ce troisième opus ne parvient pourtant pas à les égaler. Rappelons-le, les deux premiers tomes avaient su nous charmer : l'écriture fine et sensible de la romancière avait ce don de nous plonger en quelques pages dans une atmosphère chaleureuse dont il était bien difficile de se séparer. De cette magie, il n'est hélas plus question ici. Ce nouveau roman s'illustre davantage par sa lourdeur que par sa vitalité, véritable marque de fabrique des deux précédents.

Le personnage de Joséphine Cortes constitue le fil rouge du roman, mais l'intrigue tourne davantage autour de Shirley, l'amie de toujours, et de son fils Gary. Toute l'histoire familiale y passe et l'essentiel du roman se trouve accaparé par des intrigues brouillonnes qui ne nous intéressent pas toujours. Le suspense est maintenu jusqu'au bout, c'est l'une des seules raisons pour lesquelles, malgré tout, on poursuit la lecture jusqu'à la 840ème page (!) Mais l'écriture est laborieuse et accumule les clichés jusqu'aux limites du déraisonnable : un surdoué de 3 ans déclame des citations latines et possède le don de lire dans les esprits... Les bons sentiments ne font plus recettes tandis que les personnages perdent de leur étoffe dans des aventures tirées par les cheveux. C'est d'autant plus décevant que l'on en attendait beaucoup.

 

Donnez votre avis !