On le sait, on l'a lu, vu, et entendu partout, Charlotte Gainsbourg s'est attaché les services de Beck, le petit prince du rock indé made in USA, pour faire son album et a puisé son inspiration (et le titre éponyme de l'album) dans sa récente mésaventure lors de laquelle elle fut victime d'une hémorragie cérébrale à la suite d'un accident. Le souvenir d'un son bien particulier, celui du caisson d'IRM, à la musicalité étrange, sera le point de départ de son inspiration pour ce nouveau disque.
Bien. Et alors, ce disque, c'est comment? Alors, à la première écoute, IRM dérange, étonne, déroute. Pas l'habitude de l'entendre chanter de la sorte. Pas l'habitude de cette voix, de ces mots scandés, de cette musique lancinante. Et puis, à la deuxième écoute, on s'habitue et on trouve ça pas mal. Pas mal cette thématique, entre la vie, la mort, la peur de partir, la déprime et la mélancolie, transcendée par des compositions légères et le format de cette collection de chansons courtes et concises. Pas mal donc, un album relativement profond et fluide qui s'écoute comme dans l'anti-chambre du paradis ou de l'enfer, au choix.
"IRM" de Charlotte Gainsbourg. Prix : 15.99€
Disponible sur Fnac.com
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