Louna, une fillette de 4 ans se retrouve exclue de son établissement scolaire. Pour quelle raison ? Simplement pour faute de vaccination contre le DTP (diphétrie, tétanos, poliomyélite). En effet la vaccination est obligatoire en France pour qu'un enfant puisse être accueili dans un établissement scolaire.
La famille invoque des risques de santé liés à la vaccination
Actuellement, les vaccins nouvelles générations incluent le traitement contre l'hépatite B, la coqueluche et d'autres types d'infections. Ces vaccins possèdent des adjuvants permettant de stimuler le système immunitaire.
On se rappelera du scandale généré par les adjuvants lors de la vaccination contre la grippe aviaire H5N1. Or dans l'état actuel des connaissances scientifiques, on ne connait pas parfaitement le mode d'action complet des adjuvants. Ils sont bénéfiques car ils améliorent la performance du vaccin. C'est un fait reconnu. Mais d'un autre côté, ils pourraient générer d'autres maladies. Il est néanmoins utile de préciser que des milliards de personnes ont été vaccinées via des adjuvants et qu'une très faible proportion de population a été affectée d'effets secondaires. Le rapport bénéfice / risque penche clairement en faveur de la vaccination.
La famille invoque ces risques et refuse de vacciner leur fille. Depuis 2011, l'inspection de l'académie a avertit à plusieurs reprises que la fillette devenait hors la loi. La famille se met en quête d'un nouveau vaccin via le médecin traitant pour en obtenir un sans adjuvants. « Mais les vaccins sont toujours dans notre frigo. Il y a du mercure dedans. On n'en veut pas » déclare la mère de famille au quotidien "Ouest-France".
La voie judiciaire
La famille souhaite que leur fille soit scolarisée mais l'inspection académique reste ferme sur ses positions. Les parents s'en remettent désormais à la justice pour scolariser leur enfant.
Crédit photo : Sanofi Pasteur
